Les Chemins de Compostelle... Celui qui passe par l'Espagne.

Etre confronter à la réalité !

C’était mon credo en ce début d’année, pour mes 50 ans ! Sortir un peu de mes livres et de mon ordi.. Certes je n’ai pas accompli tous mes voyages, mais nous ne sommes que mi-aout ! 

J’ai surtout appris que programmer les choses n’est pas toujours très utiles. S’adapter et savoir réagir aux surprises bonnes et mauvaises, on s’en sort plus fort et confiant. Un problème, une contrariété,  amène à prendre un autre chemin, improviser un plan B.. à tous niveaux, le prendre comme un tremplin ! Le plus dure est de gérer la période de transition.. car là on est un peu comme suspendu à un fil !

Cela n’empêche pas d‘imaginer et d’avoir des envies, bien au contraire, et des rêves aussi ! Ce sont des petites graines plantées pour, dans un moment ou bien plus tard…

Confucius a dit qu’il faut donner de l’énergie là où l’on peut modifier notre chemin et être serein pour le reste car ce n’est pas nous qui contrôlons. Est-ce la vie, notre Carma !?

Quoi qu’il en soit, il y 10 ans j’ai voulu faire Compostelle. Mon billet de train pour St Jean pied-de-port en poche. Drôle de nom pour un départ du chemin de Compostelle au pied des Pyrénées françaises ! 

Et puis cela ne c’est pas fait… mais ça me trotte en tête, tant et si bien que j’y vais la semaine prochaine….

Voyage en bus jusqu'à Bilbao et je vais commencer par la fin ! Le chemin qui longe le haut de l’Espagne, dieection le tombeau de St Jacques à Santiago de Compostela ! Savez vous que cela vient de « Campus stellae », le champ d’étoile !

Je suis plus âgé de 10 ans ! Et donc pas les mêmes prédispositions pour m’aventurer à pieds sous le soleil.. mais qu’importe ! Poussé par des amis, j’y vais et puis voila ! S’adapter pour avancer malgré tout, car nous ne sommes sur Terre que pour travailler et payer des factures.

Plus que des vacances, qu’une balade, c’est un chemin, c’est cette idée qui m’enthousiasme. Et plus que religieux, c’est surtout un chemin spirituel.

A en discuter autour de moi, je me suis rendu compte que soit les gens en avaient fait une partie soit ils en rêvaient !

En attendant je vous conseil des lectures de guide, des documentaires et… jean Christophe Rufin ! 

 Je vous raconterai à mon retour…

Comments

[Janus157]

Bonjour Nicolas.

Je tenais juste à rajouter ceci:

Pour mon premier pèlerinage, en 1999, j'avais..46 ans.

Pour le second, en 2001..48 ans.

Pour le troisième, en 2003..50 ans.

Et pour le dernier évoqué (Milan..retour at home..), en 2007, j'avais..54 ans.

Le fait de souhaiter effectuer un pèlerinage (peu importe la vocation ou l'inspiration..) est déjà, non pas..important, mais..bien.

Mais, bien avant de parler d'entraînement* (idiot et peu souhaitable pour cela en particulier..), le plus important est et reste sa seule motivation comme envie, mais aussi et surtout..réelle volonté.. *[il faut juste faire quelques kilomètres avant de partir(petites randonnées, petits parcours), et surtout pour faire ses chaussures à son pied, et ne jamais partir avec des chaussures neuves à ses pieds..]

Le reste n'est que du verbiage ou paroles inutiles et faux discours tenus.

Je termine en précisant que peu importe l'âge, la taille ou le poids, n'importe qui est capable d'en faire autant (rien de..surhumain..).

J'ai rencontré, en 1999, à partir de Roncevaux (Roncesvalles), un monsieur espagnol âgé, et qui souhaitait faire ce pèlerinage, en vélo, et seul, par respect pour son épouse décédée un an auparavant.

J'ai revu cette personne à l'arrivée à Santiago (après mon arrivée), et cela m'avait apporté beaucoup d'émotion. Nous avons longuement échangés autour d'un verre..grand moment.

En 2003, j'ai également rencontré un Néo-zélandais, un peu âgé, de forte taille et bien charpenté, et qui marchait à son allure (le plus important !)et qui pour moi (en pensées) a du y arriver, sans problèmes, même si avec des délais quelque peu différents..peu importe !..

Bonne journée, un très bon weekend, à plus..Denis.

[Janus157]

Bonjour Nicolas.

J'ai fait et parcouru, à pied, par trois fois, le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Mon premier pèlerinage, je l'ai fait en 1999; le second, en 2001, et le dernier en..2003.

J'ai parcouru, à chaque fois, quarante à cinquante kilomètres par jour (sans inventer ni mentir), et avec un sac à dos de 13-13,5 kilos.

En 1999, j'hésitais entre la France et l'Espagne, car, il n'y avait pas beaucoup de structures d'accueil en place sur le chemin, sur la Voie de Vézelay (pour moi, venant du nord-est et de la Moselle..). Finalement, c'est l'Espagne et le côté espagnol qui m'a emballé et décidé pour la partie espagnole, tout en commençant peu avant en France. Donc, pour ce faire, j'ai débuté et commencé à Orthez. J'ai ainsi parcouru 1000 kms en 24 jours.

En 2001, j'ai parcouru le chemin sur la Voie de Vézelay, depuis chez moi, en traversant toute la France, en diagonale, jusque peu après les Pyrénées et Saint-Jean-pied-de-port, et donc jusqu'à la magnifique collégiale de Roncevaux (Roncesvalles..).[pareil pour la distance et le temps mis..]

En 2003, j'ai fait le chemin du Puy en Velay, mais en débutant trois étapes avant le Puy-en-Velay (souhait personnel..), et en commençant à partir d'une chapelle, de Pierre-sur-haute (dans les monts du Forez), au-dessus de Vertolaye, et en poursuivant vers le Puy-en-Velay, en passant par la magnifique abbaye Saint-Robert de La Chaise Dieu, puis, à partir du Puy-en-Velay jusqu'à Saint-Jean-pied-de-port.(même distance..mêmes éléments)

En 2007, j'ai souhaité effectuer un pèlerinage, un peu différent, et qui s'inscrivait dans les pèlerinages traditionnels dits de dévotion.

Pour se faire, je suis parti en train de chez moi, puis de Strasbourg à Bâle par Mulhouse, et enfin Milan en Italie(en passant contres les différents lacs dont de Lugano). De là, je suis rentré à pied, de Milan(depuis la gare), en utilisant le tracé de l'ancienne voie romaine "Via Francigena", à l'ouest de Milan, et en remontant vers le val d'Aoste et Aosta, puis, le col du grand Saint-Bernard(où j'ai eu de la neige, début août ! et avec bien 80cm à l'arrivée au col et pour l'hébergement..), avec l'hébergement chez les moines, puis la traversée de la Suisse, dans le sens sud -- nord, pour rejoindre le sud de l'Allemagne et la forêt noire, la traversée du Rhin sur un bac, la montée au Mont Saint-Odile, puis en direction du couvent de Reinacker, l'abbaye de Marmoutier, la ville de Saverne, et la portion finale jusque chez moi.

Pour tous ces pèlerinages effectués, je n'ai rencontré que des gens formidables.

Je connais tous les ouvrages sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, et j'en possède également beaucoup moi-même, je connais le livre de Christophe Rufin que j'ai acheté et lu peu après sa parution. Il avait souhaité et fait le chemin de la voie nord, sur un ancien itinéraire, la voie Adrian, avec le tunnel, peu après, en partant de Hendaye..

Je peux rajouter une chose, pour terminer, et me concernant..pour moi, la vraie richesse de ce chemin, comme de tous les chemins, se sont les rencontres, des locaux, gens du cru, comme pèlerins ou randonneurs, et..les échanges, le plus important. C'est ce qui nous reste et restera longtemps encore gravé dans notre coeur durant longtemps.

Bonne fin de journée, à plus..Denis.



P.S.: je reste humble et petit..pas prétentieux.