Ecopsychologie, Retrouver notre lien avec la nature - Michel maxime EGGER

Qu‘est ce donc que mon blog ! Ecosophie !? L’écologie par la sagesse (sophia) ! C’est un mouvement des années 70 dont Arne Naess en est  l’initiateur. C’est retrouver sa nature profonde, dénuée de tout préjugé, un regard neuf et sincère envers la nature, une nature sauvage. C’est retrouver SA nature sauvage, se mettre à nu devant elle et retrouver l’harmonie. C’est ma définition et mon ressenti par rapport à l’ecosophie ! Vous trouverez une version plus académique sur wikipedia.

De ce mouvement beaucoup d’autres en ont déroulés, dont l’écopsychologie !  J’ai donc parcouru ce livre, moins complexe qu’il n’y parait ! Ecopsychologie, Retrouver notre lien avec la nature de Michel maxime EGGER, collection Concept Jouvence, Eco-concept. 7 euros. 

    

 Pour ceux qu’ont déjà peur, je vous recommande d’écouter le bruit des feuilles. Pour les autres je vous invite juste à regarder le sommaire ! Il y a déjà tout ! Sur la forme, ce petit livre est très bien construit, logique et simple. L’auteur y inclus des portraits, des pistes de réflexion pour aller plus loin et des citations pour y apporter une réflexion supplémentaire et complémentaire, souvent philosophique.

On est donc déjà à l’aise, et je vous mets dans l’ambiance : Changer de paradigme, besoin mutuel de l’écologie et de la psychologie, sortir du déni de réalité, se libérer du consumérisme, donner une âme à la Terre, individualisme en plénitude, s’engager pour une société reliée….

Ce n’est pas forcement un livre pour la plage, mais plutôt pour commencer une journée méditative…

J’aime bien ce genre de livre où tout est possible, ouvert et qui interpelle. Les chemins bouddhistes, écolo, et philosophiques s’entrecroisent constamment dans un esprit complémentaire tout en respectant l’univers de chacun.

J’y ai découvert des auteurs : Certains ecopsychologues ne cachent pas leur sensibilité spirituelle, notamment animiste et bouddhiste. Leaders de la nouvelle génération d’ecosphychologues, Patricia Hasbach et Peter Khan n’hésitent pas à ériger le transcendantal (l’ouverture à la métaphysique et au surnaturel) en cinquième orientation majeur pour l’ecospohysologie du futur… p15

Il y  aussi des réflexions plus légères comme celle de JUNG : Le problème pour Carl Gustave Jung est que l’homme occidental s’est arraché de son histoire naturelle et coupé de sa participation affective inconsciente aux phénomènes naturels. Cette déconnexion explique la course au matérialisme, les guerres et la destruction de notre planète.

Et là, je n’en suis qu’à la page 24 ! Très beau témoignage de Jung encore à la page 83

J ’aimerais cité François Terrasson, page 58 ou encore les clés de Joanna Macy qui rejoint le principe de l’Ho'oponopono.

Pas simple de terminer par une réflexion qui vous donnerai envie de le lire car à chaque page il y a une réflexion, un témoignage, un point de vue, un portrait qui raisonne en moi. Michele Maxime EGGER amène des pistes, des clés pour se positionner dans ce monde devenu fou, s’y retrouver avec le plus de respect et d’empathie envers la nature, pour mieux s’y retrouver soi même, 

Le soi écologique constitue une membrane perméable et ouverte au cosmos vivant…