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Ecosophie 17
23 octobre 2018

Les deux textes...

J’ai noté deux textes sur les réseaux sociaux qui sont excellents ! Tous deux, de sources totalement différentes et sur le fond presque très éloignées, et pourtant l’un est la cause de l’autre.. Mais on n’en parle pas ! Ce n’est pas scientifique ni une certitude, mais juste un concours de circonstances auxquels je pense depuis longtemps. 

Je me suis reconnu dans ces deux textes qui méritent réflexion à propos de l’organisation de notre monde! Certain vont criés au complot.. mais en fait, oui ! C’est flagrant, non !? Qu’est ce que cela pourrait être d’autre ! Un complot n’est pas une hystérie d’un groupe de personnes illuminées ! Mais bien au contraire un groupe de réflexion parallèle au politiquement correct… En fait n’est ce que nous sommes tous ??

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Je vous laisse les découvrir, y a sans doute des choses barrées ou extrêmes, d’autres ou je ne suis que partiellement d’accord, mas l’avantage de ce type de texte, qui ne sont pas de moi, et que vous pouvez vous faire votre propre avis… Moi, je ne suis juste que le commanditaire…

 Paolo Marcuzzi

Avec un fantastique texte de Fred Vargas, que je vous laisse déguster. Sans modération.''Lettre de Fred Vargas : la troisième révolution

Nous y sommes Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes. Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal.

Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance. Nous avons chanté, dansé. Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine.

Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.

On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.

Franchement on s'est marrés. Franchement on a bien profité. Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre. Certes. Mais nous y sommes.

A la Troisième Révolution.

Qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie. « On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.

Oui. On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies. La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau.

Son ultimatum est clair et sans pitié : Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse). Sauvez-moi, ou crevez avec moi. Évidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix. On s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux. D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance.

Peine perdue. Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais. Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille, récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés).

S'efforcer. Réfléchir, même. Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire. Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde.

Colossal programme que celui de la Troisième Révolution. Pas d'échappatoire, allons-y.

Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante. Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible. A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut être. A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution. A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore''.

Fred Vargas Archéologue et écrivain

 Et puis l’autre texte :

 L Afrique Vers La Grande Mutation,

Le Savoir doit Nous interpeller Tous…

Face aux provocations, le peuple devrait se révolter et pourtant rien. Une tentative d’explication parue sur Atlantico :  Manipulation du comportement et autosuggestion mental, les ondes électromagnétiques en basse fréquence HAARP, WIFI, LINKI et bientôt la 5G, plus de fluor dans l eau qui affecte notre glande pinéale… Ils se réveilleront des que leur ressource vitale seront touchées, il sera probablement trop tard.

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