Philippe Besson : Vivre vite.

Ce livre n’a aucun lien avec l'environnement, mais il s’inscrit dans la droite ligne de l'état d’esprit de mon manuscrit, aussi j’ai voulu le partager avec vous.
 Philippe Besson a écrit de très nombreux livres, mais j’avoue que je ne le connaissais pas. Je l’ai entendu parler de son dernier livre, “Vivre vite” sur France Inter et il m’a de suite séduit.

Il évoquais, a l’antenne, la complexité des rapports amoureux et toute la sublimation que peu produire la beauté a l'état pure d’une personne. Une incroyable beauté, un charisme qui ne laisse pas indiffèrent, qui provoque autant de ravage pour la personne que sur son entourage.
James Dean n’a jamais été un de mes acteurs préférés, et pour cause, je suis trop jeune (et oui !! ) pour l’avoir connu au cinema.
Au travers des témoignages de son entourage, proches, professionnels et intime on comprend, et surtout on ressent, ce qui a du être sa vie.

Loin des clichées politiquement correcte des reportages Tv, on apprend qu’il y avait plus de garçon que de fille dans sa vie. Ouvertement bisexuel il s'intéresse plus a la personne, et sa carrière, que le fait que soit une fille ou un garçon. On a du mal a imaginer ce que cela devait être dans l’Amérique des années 50 !

J’aime ces confidences de se vie personnelle, non comme du voyeurisme, mais cela nous transpose dans notre propre regard vers la beauté. Inutile de l'idéaliser car les tourments et une vie complexe ne sont jamais très loin.

Il avais 20 ans, était insupportable et toutes les portes se sont ouvertes pour lui au prix de beaucoup de travail. avec un atout non négligeable, il avait “ça” en lui, un acteur hors du commun a qui on ne pouvait rien refuser des qu’il portait le regard sur vous.

“ Je l’aimais aussi pour cela, sa forfanterie, son insolence. Je l‘aimais parce qu’il était beau, qu’il avais vingt ans et que j’étais condamné a le perdre.”
 Rogers Brackett