L’animal est reconnu comme un être vivant doué de sensibilité.

Et bien en voilà une bonne nouvelle et meme une très bonne nouvelle : Les animaux sont juridiquement sensibles !

L’animal est désormais reconnu comme un « être vivant doué de sensibilité » dans le Code civil (nouvel article 515-14) et n’est plus considéré comme un bien meuble (article 528). Ainsi, il n’est plus défini par sa valeur marchande et patrimoniale mais par sa valeur intrinsèque. Source 30 millions d’amis.

Aller manifester dans la rue contre l'exploitation de la fourrure des animaux, cela peux toucher des personnes et les faire réfléchir, et c’est tant mieux, manifester contre les barrages inutiles, pour plus de respect envers les animaux, conte la torture des animaux de laboratoire, pour protéger un arbre ...
Notre société est basée sur le respect de la liberté, notre liberté s'arrête où commence celle de l’autre, et depuis tout temps l’homme a instauré des règles de savoir vivre, de bons sens souvent dictées par le chef pour l’harmonie du groupe, et depuis Napoléon sous les règles du code civil.
Le socle de nos règles sociales est le Droit. Enlever la base est c’est l'anarchie. Certains diront qu’on peu trouver de l’ordre dans un certain désordre, ou un dictateur pour infliger une ligne de conduite pas très objective, mais en attendant, tout le monde se porte mieux a essayer de vivre en communauté suivant des règles.

Vous aller me dire, oui mais le droit c’est pour les juristes ! Que n’est ni !

La loi c’est : le code la route, acheter une maison, en louer une, vendre une voiture, ne pas voler dans votre supermarché du coin, ne pas planter un sapin a 10 cm du mur du voisin, ne pas insulter un passant, la loi est partout, elle est là pour s’adapter aux habitudes des humains pour que tout le monde s’y retrouve, et l’exemple du code la route est en un bon exemple.

Concernant donc la défense des animaux, on aura beau sensibiliser la population sur la corrida, que certain approuvent et d’autre trouvent scandaleux, faire des films montrant les ravages de la déforestation en Amazonie, en Pologne, ainsi que par les actions des agriculteurs et Maires de France, faire un procès contre le mal être des canard gavés .... S’ils sont dans leur Droit, tout cela reste du Blabla.

Mercredi 28 janvier, cela a changé. Les règles qui régissent notre interaction avec le monde a évolué est ce sont enfin adaptées a plus de compréhension envers l’animal. Un système juridique floue, qui considérait tant tôt, l’animal comme un meuble, tant tôt comme un être sensible. La confusion du Code civil, pénal et rural, ouvrait la porte a ce que tout soit permis!

C’est finis !

Sans fanfare ni manifestation, car plus personne n’y croyais, le sénat ayant rejeté ce texte une semaine avant, les députes, eux l’on adopté !
Et sans feux d’artifice, les bases de notre comportement, en tant que citoyen comme les industrielles viennent d'être modifiées : Oui les animaux sont des être sensibles !
A ceux qui rétorquaient :

“ C’est juste des animaux!”
et ben non,
 “ Ce sont JUSTEMENT des animaux !”

Une page est définitivement tournée, a nous en tant que citoyen et consommateur avertis, de le rappeler aux lobbies, a ceux qui prônent l'élevage industriel, qui transportent des animaux “sensibles” dans des camions a travers toute l'Europe, a ceux qui maltraitent leur chiens : c’est désormais interdit !

J’ai lu de nombreuses polémiques : oui, mais ... ce n’est pas applicable aux animaux des forets et des bois, pas dans toute l'Europe, les lobbies seront encore au dessus des lois... Sea chepherd et là pour nous prouver que faire appliquer les lois et un boulot a temps complet et non sans risque.

Saluons une avancée historique, un outils incontestable vers un monde meilleur au quel on aspire tous. Le Droit est un texte, a chacun de nous de le faire valoir, le faire connaître, et qu’il soit respecter... autant faire ce peu.

Un grand coup de chapeau a 30 millions d‘amis, qui au-delà des émissions gentillettes de laTV, sont présent là où il faut être, avec persévérance et des résultats la hauteur de notre humanité.