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Ecosophie 17
22 novembre 2014

Interstellar

Au début j’ai été mauvaise langue je l’avoue, mais après tout ce n'était pas si idiot !Interstellar, une fois la terre vidée de toute productivité, vidée de toute vie, l'humain part en coloniser une autre. Comme les insectes, ils puisent tout ce qu’ils peuvent pour se nourrir et part en exploiter d’autre ... Là par contre je vous avoue ,ce qui est typiquement humain, et que seul l’humain exploite, martyrise et torture ceux de son espèce. Enfin bref, donc, l'humain part coloniser une autre planète, une autre possibilité de continuer a vivre. C’est l’idée de ce film Interstellar.
Des superbes images, une music digne de “l'odyssée de l’espace” et une intrigue proche de “solaris”, voilas pour les références.

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Ce que je trouve formidable dans ce film grand publics :
- Ne pas dire a la population qu’on finance des travaux pour construire des fusées pour aller voire ailleurs, ils se révolteraient ! Ils faut qu’ils continuent a travailler pour se faire croire qu’ils peuvent survivre ! oups !
- Raconter dans les livres scolaires que personne n’a été dans l'espace, ça donne de faux espoirs au gens qui passent leur temps a cultiver du matin au soir. Ré-écrire l’histoire politiquement correct pour que les gens soit plus facilement manipulable.

Je trouve normal qu’on alloues des budgets pour aller dans l’espace, mais qu’on ne nous cache pas des arrangements avec une technologie très développé, pour nous prendre pour des c..., qu’on ré-écrit l’histoire en mettant en avant le culte américain pour nos lobotomiser dans un travail sans fin et une crise hypothétique...
On est dans le film, c’est nous les couillons !
On est dans le film, la terre est sur ces dernières ressources. On a tous vidé ! Il n’y a que les parasites pour faire cela. Toute autre espèces vie en collaboration, en symbioses, en échange, mais pas nous ... alors avec toute notre technologie et toutes nos équations quantiques, on se dit qu’il vaut mieux aller voire ailleurs.
Le temps n‘est qu’un paramètre comme un autre, c’est juste que sur Terre il est une référence immuable tic tac tic tac.. mais des qu’on sors ailleurs il est un paramètre comme bleu, rouge, devant, derrière, une minute ou 10 ans...
Cela est très bien mis en image.

Maintenant, pour ceux qui l’on vu, et uniquement pour ceux la, vous pouvez lire la suite.

Incroyable cette mise en scène ou le futur est présent dans l’instant ! Ces images de la bibliothèque dans un univers parallèle qui côtoie le moment ou il communique avec sa fille!
Incroyable d’avoir mis en scène le fil directeur de cette formidable aventure : l' Amour d’un père pour sa fille malgré la distance  (tous les pères divorcés se reconnaîtront dans cette allégories !). L’Amour serait il quantifiable....? Comme une donnée qu’il ne faut pas négliger car faisant partie du puzzle de la vie, de notre vie, qu’importe où l’on se trouve, dans l’univers et le temps.

Je terminerais mon point de vue, en mentionnant un moment d’une rare bêtise, non pas dans le jeu des acteurs, mais dans la scène... Voire deux mecs se taper sur la gueule, comme deux enfants dans la cours d’une recréation, se battre et se donner des coups de poing, rouler par terre, alors qu’il sont dans un univers inconnu a l’autre bout d’une galaxie elle meme inconnue pour essayer de sauver le reste des humains.. est bien digne de nous !
Alors oui, pourquoi sauver tout le monde !? L’amour, au niveau du sentiment et du charnel, est ce qui nous reste ici et en tout temps, sachons l’entretenir, découvrir et partager ce sentiment avant d’aller coloniser d’autre univers.

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