Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ecosophie 17
13 novembre 2014

Yves Paccalet - Eloge des mangeurs d'hommes.

Yves Paccalet ! je l‘ai vu par “hasard” à un journal télévisé, et j’ai de suite bien aime ça manière de parler, un style franc avec un brin de cynisme, et son livre ne m’a pas déçu. Car il faut un peu de cynisme pour parler du saccage continuel de notre espèce envers notre propre monde. Par contre ne vous méprenez pas, son titre est “ Loups, ours, requins ...sauvons les”, les trois petits points ne signifient pas qu’il va parler d’autre animaux, ce livre est concentré sur ces trois espèces. Certes complet mais j‘était un peu déçu par rapport au titre.

P1370780

Il se rattrape dans une longue conclusion tout à fait remarquable. Un grand panorama, chiffres à l’appui, par rapport à ce qui nuit véritablement à l’homme. De loin devant toute catégorie confondu : le moustique ! Puis la voiture, puis enfin l’homme lui même. Ce qui l’amène à cette réflexion “L'homme est un homme pour l’homme”. Lorsqu’un requin mord un humain on les massacre à tout vas. C’est quand meme bizarre qu’on ne fasse rien pour les voitures !? Lobbies quand tu nous exploite ! Tout un passage philosophique sur notre place sur notre planète, lorsque nous aurons tout détruit et que nous devrons partager l’espace vitale avec ceux qui restent : rats, pigeons, cafards et mouches ! Que restera t il de ce paradis perdu, ou en France on pouvait se promener dans de vastes forets et croiser des biches. Et je ne parle pas du reste de la planète !

Les requins, leur espèce à 400 millions d’années. Grands, beaux, fluides, curieux on ne les vois que comme des mangeurs d’hommes ! Je pense que tous les animaux de cette planète hormis nos animaux de compagnie, voient l’homme comme un tortionnaire sauvage sans pitié ayant le pouvoir de vie ou de mort selon son humeur. Prendre la vie non pas parce qu’il a faim, mais souvent par jeu ou pour satisfaire une filière. Il reste sur Terre 5% de ces animaux. Il ne mange pas l’homme, c’est loin d'être son plat préféré, dans les rares accidents il défend juste ce qui lui reste de territoire.

Le loup a bien mauvaise réputation, on l’a, lui aussi anéanti et ce depuis que l’homme est devenu sédentaire et c’est mis a cultiver. C’est un animal sociable, qui comme nous, vie en “communauté”. Et cela c’est accéléré en 1882, où par décret on donnait des primes pour leur têtes. De nombreuse légendes, trop nombreuses, on fait de ce chien sauvage un mythe qui ne colle en rien avec la réalité. Les éleveurs de moutons qui ont bien du mal a rentabiliser leur commerce, on trouvé là, un bouc émissaire bien pratique.

L’ours a quasiment disparu de nos régions. Il en existe pourtant bien des espèces ! Bien plus que je ne l’avais imaginé. On le réintroduit timidement dans nos montagnes, si timidement que cela n’a presque plus de sens. Lui non plus n’aime pas l’homme ... en tant que plat a manger ! Je ne vous parle pas de ce qu’on en fait dans d’autre pays, enfermés pour récupérer la bile, qui comme les aillerons de requin, à pour fantasme, d’augmenter la taille des kikis chinois. Deux sujet dont Yves Paccalet aurais pu un peu plus développer. “ L’ours contemple le ciel, la foret, la rivière... Il s’assoit sur une rocher, tord le nez et hume le vent. Il analyse les odeurs d'écorces et de résines. Il ignore probablement (peu être le sait il d’une autre manière) qu’il résume la splendeur de la vie dans la montagne et la foret...”

A toutes ces espèces, comme la plupart des animaux sur cette terre, et plus proche de nous, nos oiseaux des jardins, ce qui leur cause le plus de tord est qu’on détruis leur maison. Et en ce qui concerne les accidents avec ces animaux, ce qui ressort du livre, et que dans pratiquement tous les cas, ils sont du a des attitudes inconscientes des humains. “Ils ont agi en vacanciers sure de leur droit, en client soucieux de consommer la prestation touristique qu’ils avaient achetée”

Je le trouve un peu sévère concernant les zoos, il admet lui meme que ce sont les seuls endroits ou l’on pourra, à l‘avenir, admirer tant d'animaux exterminés par la bêtise de l’homme. Ce n’est certes pas un endroit pour eux, mais je vois plutôt cela comme une arche de Noé.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité