Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ecosophie 17
7 novembre 2014

Jeremy Rifkin. La nouvelle société du coût marginal zéro.

Les 20 premiers pages sont d’une naïveté digne d’une personne qui passe sont temps dans les grands bureaux des organisations internationales et des fondations, ce qui est le cas. Les 20 dernières sont remplies de clichés qui donne envie de dormir.

Cliché 2014-11-06 17-17-15


Quant au reste, bravo ! Je pense que Jérémy Rifkin n’a pas écouté ces cours de rédaction de texte lorsqu’il s’agissait de faire une introduction et une conclusion ! Commencer naïvement et finir par endormir ! Mais ne vous méprenez pas, le reste, des 450 pages sont passionnantes! Des analyses de la société, de la manière dont le monde s'articule, un historique omniprésent sur le capitalisme, pour en arriver a la société de partage dont c’est le sujet de ce livre. Cela dit, niveau rédactionnel, moi c’est l'orthographe !  A chacun son petit truc a améliorer !

Je suis entièrement d'accord avec lui, sur le fait que les imprimantes 3d, vont bouleverser nos habitudes d’ici peu. Nos habitudes dans notre quotidien, mais aussi et surtout d’un point de vue sociale, comme l’a été internet et le tel portable.

Son chapitre sur le travail est excellent. Il y a tant de chose dans son livre, on se dit "mais oui!", on le pressant bien tout cela, mais lui l’explique avec tous les chiffres disponible, son expérience et un brin de philosophie. Cela donne donc corps a certain changement qui se vivent depuis dix ans ou plus ! Il faut repenser le travail ! Cela vas se faire de toute façon. De plus en plus de robots nous remplacent, plus de jeunes branchés dans le virtuel qui auront une autre approche de ce qu’on vie actuellement, et je ne peux que les encourager ! Travailler est aujourd’hui synonyme de se faire exploiter, presser comme un citron pour un travail dont on ne récupère que les miettes pour payer nos taxes.

La propriété privée ! Je n’avais jamais vu cela sous cet angle ! Et c'est pourtant là, sous nos yeux deja en train de transformer : le co-voiturage, les locations de vélo a la minute en ville, la colocation,  louer sa maison.... Ne plus posséder mais avoir accès. La notion de la propriété privée est une marque essentiel des fondements et de la dérive du capitalisme. “je veux ça! ça m’appartient, pas a toi !” L’outil pour y arriver est la publicité ! Ce lavage de cerveaux dont on est constamment agressé. Si cela a bien fonctionner dans les années 80, la pub est aujourd'hui, mise au placard par les internautes. les recettes diminues, et eux aussi vont devoir s'adapter. “Dans le dictionnaire, la première définition de “consommer” était “gâcher, piller et épuiser”. Ce n’est que dans les années 1920, avec l'avènement de la publicité moderne, que la consommation change de visage : elle a cesse d'être un fléau pour devenir une aspiration sociale.”

Il ne s’agit pas de revenir a un état d'esprit  “love and peace” des années 70, mais partager, vivre en communauté refusant ce système qui engraisse les politiciens, les banques ( voire Thrive) et des grands chefs d'entreprises qui, a la limite du mépris, son capable de quitter leur fonction avec des sommes qu’aucun humain ne pourra dépenser en une vie, et qui en plus ne le rendrais pas plus heureux.

Avec des analyses d’avant, pendant et ce qu’il est logique de ce qu’il vas arriver demain, Jérémy met le doigt sur le travail social, collaboratif : “Amasser du capital social sera aussi précieux demain qu’accumuler du capital financier l’a été hier”. Vous vous dite qu’on ne va pas tous faire de l‘humanitaire ! Comment payer ces factures après !!?? Justement il analyse de gros changement et c’est a nous de nous adapter. Je pense que le système capitaliste va s'effondrer (un jour ou l’autre) Jérémy Rifkin nuance en imaginant que les 2 systèmes, capitaliste et collaboratif vont vivre ensemble, jusqu'au moment ou le capitalise deviendra a sont tour marginal... Il suffit de regarder la tv, pour ce rendre compte que certain, cours après une hypothétique croissance, ou que des milliers d’emplois vont être créer pour tel ou tel projets ! Cela n'existe plus. La population n’est plus dupe. Et comme dans toute transition, comme quand une usine ferme, il y a des “catastrophes” humaines car il viennent de découvrir cela en se levant le matin. Se former a faire autre chose, voila une clés pour s’adapter et non plus subir.

Que vous soyez pour ou contre notre système actuel, il ouvre des perspectives avec des analyses chiffrés mais aussi de la maniere dont les humains vivent dans un monde régis par les règles économiques avec beaucoup de pertinence. La plupart des ces analyses sont a propos de ce qu’il se passe en Amérique, ce qui est donc plus passionnant, car si on France on soupçonne certain changement dans notre manière de vivre ou de consommer, là bas c’est exponentiel et flagrant. Il construit une futur société basée sur les échanges de manière cartésienne et réaliste.

Tout un dossier mais aussi des références continuelles au système bancaire. Ils nous arnaques, et c’est tellement gros ! "Le quasi effondrement du système bancaire mondiale en 2008 a terrifié des millions de personnes. Le crédit s’est tari et le gouvernement des Etats-Unis a été contraint de renflouer les plus grands établissements financier du pays en faisant valoir qu’ils étaient “trop grand pour faire faillite”. L’opinon publique américaine a été furieuse de voire 700 millions de dollars de recettes fiscales remis aux banques, en récompense de leur imprudence financière, alors que des millions d'américain perdaient leur maison parce qu’ils ne pouvaient pas rembourser leur prêt. Autrement dit, qu’ils étaient “trop petit pour valoir le moindre importance”” ! Tout est dit dans ce passage.

Consommer , on est tous d'accord qu’il faut consommer autrement, dans le meme état d’esprit que le covoiturage, optimiste et réaliste, il met en avant les réseaux de distribution parallèles : internet mais aussi les Amap, ( la ruche qui dit oui, la compagnie fermière...), qui prennent tout doucement mais sûrement le pas sur les réseaux de grande distribution classique. Il mentionne une analyse logique mais qu’il est important de le rappeler : le régime alimentaire ! On ne vois que les américains mais si on vivais tous en mangeant comme les indiens il y aurais a manger pour 10 milliards de personnes sur notre planète !!! Jérémy rappel qu’un bon compromis serait qu’on adopte tous le régime Méditerranée, sain et aillant un plus faible impact écologique que les usa. Page 408

Un excellent chapitre sur le bonheur. “...chaque amélioration de leur  revenu, de leur fortune et de leur sécurité les rends plus heureux. Mais la suite est plus surprenante. Une fois qu’ils ont atteint un niveau de revenu suffisant pour jouir des éléments de base du confort et vivre en sécurité, leur niveau de bonheur se met a plafonner. Les ajouts de moyen financier supplémentaire et la consommation qui les accompagne apportent des retours marginaux décroissants au bonheur global, puis, a partir d’un certain point, s’inverse vraiment et les personnes concernées sont de moins en moins heureuse... les possessions finissent par posséder les possesseurs”

Je vous laisse découvrir page 413, comment un élément dont on parle de plus en plus : l’empathie, peu, et vas, changer la donne.

 je vous laisse aussi découvrir ça notion de la Banque de Temps qui rejoint mon point de vue par rapport a l’accorderie.

Par contre je lui laisse ces propos concernant le début de sa conclusion sur le réchauffement climatique ! Là, on se croirai au JT du 20h ! Certain de ces propos alarmistes et exagérés sur le sujet vont meme en contradiction avec son point de vue critique, objectif et optimise de son ouvrage. Peu être a t'il laissé l’intro et la conclusion a un autre ?!


Cela n’est jamais mentionné, mais il serais passionnant d’avoir la meme version d’un russe, car sans le savoir ou le nommer, il y a beaucoup du principe du Kolkhoze dans son analyse. Mais c’est bien connu que les américains sont les gentils et les russes les méchants. Certes cette initiative des Kolkhoze n'était pas forcement une aventure aussi poétique qu’il l'aurais voulu, pour ceux qui l’on vécu, mais il faut la replacer a son époque 1917, et eux au moins avait deja pressenti une autre manière de vivre.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité